– Tiens, bonjour ! Comment allez-vous ?
– Très bien, merci et vous ?
– Oh, je rentre de vacances, j’ai repris le boulot hier, c’est dur, mais c’est comme ça. Et vous ?
– Et moi quoi ?
– Ben, vous êtes partis ?
– Oh, non, je pars rarement. Je préfère rester à la maison.
Interrogation.
– Même pas quelques jours ?
– Ben, non.
– Ah, bon.
Qu’est-ce que je fais ? Je me justifie ? Je passe pour un vieux con qui ne veut pas bouger de chez lui ? Je lui dis que je ne peux pas laisser mon jardin, plein de haricots et de tomates ? Je lui dis que je déteste les bouchons ? Que je n’aime plus rouler ? Que ma voiture n’est pas récente ? Que je n’ai plus les moyens de partir ? Que je viens de prendre un chat et que je ne veux pas le laisser ? Que j’héberge une vieille tante ?
Je suis entré, sans m’y attendre dans la catégorie de ceux qui ne partent pas.
Ben, parfois, il y a ceux qui ne partent pas par manque de moyens …
Moi, c’est un peu les deux : casanier et pas les moyens.
Je ne me sens pas « vieux con » pour autant 😉
Juste les secondes de regrets, puis ça passe !
oui dur dur de s’expliquer toujours et encore, moi aussi je dis rien dans ce genre de situa, zont qu’à avoir un peu plus d’imagination sur la R E A L I T E
Bonsoir, l’ami des bords du Rhône,
« partir c’est mourir un peu… »
« partir/revenir »
états d’âme bien inutiles
liberté de rester chez soi pour de multiples raisons
nous partons pour ma cure à Gréoux les Bains, mais chaque fois , le départ est un vrai stress , la cure salvatrice, mais le retour toujours difficile !
bof !
les bouchons
le coût du carburant
les kms à digérer
la tuyauterie respiratoire à démonter, remonter, il manque toujours un petit « bidule »
alors mon ami, oui nous sommes partis, mais nous sommes rentrés tôt cette année au 14 juillet, mon Raymond n’a pas soufflé, l’Agriculture lui a tendu les bras avec toutes les calamités : grêle, tornade, fièvre ovine….
conclusion, un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres…
bises
Désolé, Annie, mais je ne sais pas où sont passés tes commentaires !
Le seul problème, quand on ne part pas, c’est que le temps passe plus vite. Partir semble l’étirer…
On croyait qu’enfin on allait être seul …. pas du tout, pas du tout. C’est fou les gens que j’ai croisés.
Balthazar
Partir, c’est mourir un peu…
Ne pas bouger, c’est prendre racines…
Voyager avec sa tête ?
Je débarque par hasard sur ton blog, que je trouve à première vue très intéressant. J’y reviendrai sitôt un moment de libre. Mais qui es-tu ? J’ai vainement cherché un indice.
Bredouille je suis !
A bientôt tout de même…
Michel