– Tiens, bonjour ! Comment allez-vous ?

– Très bien, merci et vous ?

– Oh, je rentre de vacances, j’ai repris le boulot hier, c’est dur, mais c’est comme ça. Et vous ?

– Et moi quoi ?

– Ben, vous êtes partis ?

– Oh, non, je pars rarement. Je préfère rester à la maison.

Interrogation.

– Même pas quelques jours ?

– Ben, non.

– Ah, bon.

Qu’est-ce que je fais ? Je me justifie ? Je passe pour un vieux con qui ne veut pas bouger de chez lui ? Je lui dis que je ne peux pas laisser mon jardin, plein de haricots et de tomates ? Je lui dis que je déteste les bouchons ? Que je n’aime plus rouler ? Que ma voiture n’est pas récente ? Que je n’ai plus les moyens de partir ? Que je viens de prendre un chat et que je ne veux pas le laisser ? Que j’héberge une vieille tante ?

Je suis entré, sans m’y attendre dans la catégorie de ceux qui ne partent pas.

Une réponse "

  1. Olivier SC dit :

    Ben, parfois, il y a ceux qui ne partent pas par manque de moyens …
    Moi, c’est un peu les deux : casanier et pas les moyens.
    Je ne me sens pas « vieux con » pour autant 😉
    Juste les secondes de regrets, puis ça passe !

  2. Annie dit :

    oui dur dur de s’expliquer toujours et encore, moi aussi je dis rien dans ce genre de situa, zont qu’à avoir un peu plus d’imagination sur la R E A L I T E

  3. Michèle dit :

    Bonsoir, l’ami des bords du Rhône,

    « partir c’est mourir un peu… »

    « partir/revenir »
    états d’âme bien inutiles
    liberté de rester chez soi pour de multiples raisons
    nous partons pour ma cure à Gréoux les Bains, mais chaque fois , le départ est un vrai stress , la cure salvatrice, mais le retour toujours difficile !

    bof !
    les bouchons
    le coût du carburant
    les kms à digérer
    la tuyauterie respiratoire à démonter, remonter, il manque toujours un petit « bidule »

    alors mon ami, oui nous sommes partis, mais nous sommes rentrés tôt cette année au 14 juillet, mon Raymond n’a pas soufflé, l’Agriculture lui a tendu les bras avec toutes les calamités : grêle, tornade, fièvre ovine….

    conclusion, un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres…

    bises

  4. motpassant dit :

    Désolé, Annie, mais je ne sais pas où sont passés tes commentaires !

  5. gballand dit :

    Le seul problème, quand on ne part pas, c’est que le temps passe plus vite. Partir semble l’étirer…

  6. Balthazar dit :

    On croyait qu’enfin on allait être seul …. pas du tout, pas du tout. C’est fou les gens que j’ai croisés.
    Balthazar

  7. motpassant dit :

    Partir, c’est mourir un peu…
    Ne pas bouger, c’est prendre racines…
    Voyager avec sa tête ?

  8. Je débarque par hasard sur ton blog, que je trouve à première vue très intéressant. J’y reviendrai sitôt un moment de libre. Mais qui es-tu ? J’ai vainement cherché un indice.
    Bredouille je suis !
    A bientôt tout de même…
    Michel

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